Jean-Teddy Haffner est né le 2 mai 1965. Il vit à Bayonne depuis plusieurs années après moult pérégrinations-agitations à travers la France et l’Outremer.

Enfant et adolescent rétif au corsetage scolaire en particulier et aux contraintes sociales en général, il entre à 14 ans en apprentissage professionnel de la photographie, puis suit une formation de laborantin.

Depuis toujours amoureux de la nature et des éléments qui la composent, son regard en extrait des émotions et les traduit.

La montagne est son berceau, où l’altitude, le silence, la présence éparse de l’homme, lui sont des motifs de recomposition et d’inspiration.

Le double traumatisme d’une hépatite C en 2013 et des attentats de Charlie en janvier 2015 l’incitent à utiliser l’image plus frontalement et plus publiquement par une visibilité accrue sur les réseaux sociaux et par des expositions, « Le jour d’après » , » La part manquante » , »Terres intimes ».

 

 

De sa rencontre avec Didier Periz, auteur-cuisinier-polygraphe naît une collaboration qui donne le jour en 2018 à un premier livre-photo Doigts dans les yeux.
Il y écrit à propos de Teddy :
« Je ne sais pas qui est Teddy Haffner. Il photographie des murs – beaucoup – avec des phrases, des graffitis, des tags, des portraits. Souvent ce sont des mots seuls, criés bien qu’écrits. On pourrait dire qu’ils sont « écriés ».
Je ne sais pas qui est Teddy Haffner, seulement qu’il ne fait pas de grands discours sur l’art et la beauté, qu’il aime se soigner avec des massages (messages manuels), des huiles essentielles, des mots et, pourquoi pas, des images. À part les murs, il prend un peu de tout en photos, paysages, visages, attitudes, déserts, bêtes, ombres, voitures, fantômes, vitrines, champs, eau, rues, sens interdits qui ouvrent les sens, nos sens, et nous laissent interdits. »
« Je regarde et regarde encore les photos de Teddy Haffner et je pense à Samuel Beckett, à ce qui est et n’est plus, à ce qui attend, à ce qui disparaît de rester là, à ce qui naît de ce jeu d’apparition-disparition. Je suis un amoureux de la photographie en ceci – et Teddy en accentue l’effet – : être en présence de ce qui n’est plus. »
À vous de voir.

Secteur :

Landes – Pays Basque – Bearn